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Les chroniques sénégalaises d'un griot cyclope, la suite 3....

 

Lundi 08 novembre, nous rejoignons enfin notre destination finale : le petit village de Medina Djikoye, à environ une heure de taxi-rallye-brousse de Toubacouta, perdu dans les champs d’arachides, tout près de la frontière avec la Gambie. Quand ils nous voient arriver, les enfants les plus petits pleurent de peur : ils n’ont jamais vu un « toubab », un homme blanc. Nous sommes accueillis par Pauline, l’infirmière du village. Elle fait aussi office de médecin, de pédiatre, d’organisatrice de la santé publique de la région, etc…

               

 

Pendant les trois semaines suivantes, nous travaillons au Poste de Santé de Medina Djikoye. En plus des consultations quotidiennes, nous utilisons la charrette (l’ambulance !) pour rayonner dans les villages alentour en cette période de vaccination nationale des enfants contre la poliomyélite.

 

 

Malgré la barrière de la langue, l’accueil est toujours chaleureux, les habitants nous font partager leurs traditions, leurs danses, mais aussi leur vie de tous les jours : l’eau n’est courante que si elle est tirée du puits ; les côtelettes de chèvre ne poussent pas sous blister.

 

               

 

Enfin, prendre le thé ensemble est en soi une manière de communiquer.

 

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© François-Xavier SARDOU, 2004